Aujourd’hui, dans notre pays, la production d’électricité
est assurée à 78% par l’énergie nucléaire, cette énergie est
obtenue grâce au processus de fission nucléaire. Or celui-ci
comprend un certain nombre de limites… Et de dangers, comme
celui d’emballement de la réaction en chaîne, ce qui
conduirait à une explosion de la centrale et à la destruction
de son environnement proche ainsi qu’à la contamination sous
l’effet de la dispersion de la radioactivité d’une part
importante du globe. Le triste exemple de Tchernobyl,
présent comme l’ombre menaçante des centrales nucléaires
dans tous les esprits est bien là pour en témoigner. Il
existe cependant un autre phénomène nucléaire : la fusion.
En explorant les limites de la fission, nous déterminerons
si la fusion pourrait représenter une alternative à
celle-ci. En premier lieu nous étudierons les risques
d’accidents des centrales nucléaires, ce qui nous oblige à
revenir sur le fonctionnement même d’une centrale ainsi que
sur le processus de fission à l’origine de la création
d’énergie, puis nous étudierons les conséquences
radioactives de la fission pour les comparer à celle de la
fusion, pour enfin confronter les deux phénomènes en ce qui
concerne les ressources nécessaires à leur entretien.
Avant d’entrer dans le cœur du sujet, nous tenons à
expliquer ce qui a motivé notre choix ; en effet, pourquoi
s’intéresser à un thème en apparence si complexe ?
De nos jours la plupart d’entre nous n’ont pas conscience de
la place prépondérante du nucléaire dans la vie que nous
menons. Cette place repose pourtant sur un choix de société
et notre mode de vie reposera sur ce choix pour les siècles
des siècles. Nous tenions donc à travailler sur ce sujet
pour les perspectives d’avenir qu’il représente et pour la
complexité des notions physiques qu’il comporte. Nous
tenions à approcher ce dilemme qui nous plonge au cœur de
l’atome afin de subvenir aux besoins présents et futurs de
l’humanité… |